• Lumière, bien et mal, Tao, Symbolisme du corps humain. A Souzenelle.

    Bonjour C.....,

    Oui, la parole ... je dirai qu'elle a la force de la cohérence intérieure de celui qui la formule ...

    La parole est tellement galvaudé, dans nos sociétés ... dans les médias, évidemment, par les politiques aussi, bien sûr. Pour qu'elle soit forte, puissante, il faut qu'elle soit pure, juste, cohérente avec ce qu'est la personne, ancrée dans l'intention profonde et vitale de celui qui l'exprime ...

    Le symbolisme du corps humain, livre que j'ai déjà lu à deux ou trois reprises, et chaque fois, j'y ai perçu et compris des choses plus profondes !

    Je me suis remis dans le chapitre trois, qui parle du bien et du mal, d'Adam, l'être humain qui a été séparé en "mâle" et "femelle". Dans les mots hébreux, avec le jeu des lettres et leurs symboliques, Annick nous explique que le mot "bien" (qui qualifie la lumière au début de la genèse) veut dire "l'accompli" et que le mot "mal" renvoie au "non-encore-lumière", c'est à dire au "non-encore-accompli". De même le mot "mâle" renvoie à celui qui "se souvient" (de sa vraie nature) et le mot "femelle" est "le contenant" du Nom profond de l'être (son principe ontologique), et que cette séparation ne correspond pas à notre dimension masculine ou féminine, mais à l'existence en nous-même, d'une dimension active qui doit "se souvenir" de sa vraie nature, c'est-à-dire reconnaître et explorer, sa partie inconsciente, contenante du "non-encore-accompli", et que, par cette rencontre, l'homme/la femme s'accomplisse humainement ...

    Son livre tente de décrire, symboliquement, à travers différents mythes bibliques ou autres, avec l'aide de l'arbre de séphirots, et de l'intelligence symbolique contenue dans l'alphabet hébreu, différents aspects du chemin de la sortie de l'homme de la "normose", qui est l'adhésion de la conscience à des valeurs morales extérieures à la personne, vers la connaissance, et surtout l'expérience de sa réalité ontologique, c'est-à-dire la connaissance de ce qu'elle est vraiment, des valeurs essentielles de son être, son "Nom" caché et secret (en premier lieu à elle-même dans son état de "non-souvenance" !) ...

    De la souffrance qui résulte de l'ombre (c'est-à-dire de l'ignorance et de l'inconscience) peut naître la lumière, c'est à dire la conscience ! C'est le "sens" de la souffrance, à mon avis, sa valeur, à celui qui sait la vivre, sans la nier, en acceptant d'être transformé par elle ...

    Je vais devoir remettre le nez dans ce livre ! Rien que ce qu'elle écrit sur Kether, la couronne, Hochmah , la sagesse et Binah l'intelligence, (les trois première séphirots de l'arbre) a pris du sens, quelque chose est devenu évident, qui m'échappait complètement auparavant, et qui renvoie à une expérience intime et profonde !

    Le "Tao" est la vraie lumière, c'est une lumière sans ombre, parfaite et pure pour celui qui la perçoit (la source et donc la "vraie lumière" dans le mythe de Platon). Quand on entre dans la dualité (ce que l'on voit dans la grotte, jeu d'ombre et de lumière ?), là où le Yang qui peut être vu comme "la lumière", par rapport à "l'obscurité" Yin, il y a effectivement un "jeu", une alternance et une complémentarité ...

    Il y a donc, pour moi, une lumière sans opposé, et un jeu d'ombre et de lumière, ce jeu à pour but de nous faire découvrir "la lumière sans contraire" !

    Suggestions !

    Merci de ton partage ! Cordialement. Roland.

    (Sur une tablette ou un mobile, merci de passer en "version ordinateur" pour afficher les pages ! Voir pourquoi ...).

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