• Moment de plénitude.

    Tranquillement là, avec « moi-même »,
    le flux de pensées et de sentiments,
    le flux d’amour, et de consciences
    successives, relatives,
    aux situations que je traverse.
    La pierre philosophale est là.
    Inaltérable.

    Accomplissement ultime,
    qui transforme, encore et encore,
    le plomb en Or,
    la nuit en Lumière ...encore et encore, sans que je
    n’y fasse rien.
    Le bonheur est là.
    Plus rien pour le casser :
    Plus de « nécessités », de « il faut »,
    de cris du cœur insupportables,
    devant un monde insupporté ...
    La douleur lancinante,
    de n’être pas le bon « moi »
    à sa place, dans le « bon » monde,
    s’éteint doucement.
    A sa place, à travers elle,
    une compassion et un amour
    infini, se déverse,
    s’étend doucement,
    apaise, sans que « je » n’y fasse rien,
    les cris et les douleurs,
    d’abord dans mon propre cœur,
    puis rayonne, bien au-delà.

    Les vagues battent la falaise,
    cris et chuchotements, puissance du flot aveugle,
    qui veut éteindre ce qui le contrarie,
    ignorant que dans cette force qui
    s’oppose à lui, gît la réponse à sa souffrance.
    Tout doucement, la falaise s’efface.
    Les vagues poursuivent leurs chemins,
    jusqu’à d’autres rivages où elles se briseront.
    Vu d’en haut, vu d’en bas,
    vu du centre, du cœur et de l’ailleurs,
    les vagues n’existent pas,
    se heurtent les unes les autres,
    pour un mot, une intonation,
    une émotion, créent orages ou,
    calme plat, « je suis bien », « je suis mal »,
    « je suis haut », « je suis bas »
    secouées sans fin,
    souffrantes et joyeuses,
    cherchant sans fin leur chemin,
    vers une paix « au-delà »
    qu’elles ne trouvent pas,
    et qui les brûle sans cesse,
    de son absence éprouvée …
    Que de violence et de peur,
    d’accusations et de dénis,
    de reconnaissances tardives
    d’aveuglements évidents,
    d’erreurs que l’on reconnaît, enfin,
    accueillant un peu de paix,
    ou refus d’entendre, toujours et encore,
    qui entretient la blessure, la brûlure,
    ferme les yeux à la Paix.

    Quel chemin prendre ?
    Pour moi, son évidence est là :
    L’oubli de l’importance, et la tendresse envers soi …
    Renoncer à comprendre, laisser être la Lumière …
    Ne pas questionner la douleur, accueillir ce qui est ...
    Chemin du moment, de l’instant, du présent,
    le vôtre est différent !
    Et si vous voulez … Parlons-en ! ;)

    (Sur une tablette ou un mobile, merci de cliquer ICI pour afficher les pages et naviguer correctement !).

     

    « Transcendance Immanence … "Écrire pour exister". film. »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    Tags Tags : , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :